Foi, fraternité, service
Vous avez très certainement entendu parler du pèlerinage du Rosaire, sans savoir vraiment de quoi il s’agissait. Petit éclairage sur ce temps fort de la ville de Lourdes où chaque année de jeunes lasalliens se mettent au service de l’autre. Depuis plus d’un siècle, le pèlerinage du Rosaire, organisé par la famille dominicaine, rassemble des milliers de pèlerins venus de tous les horizons, unis par une dévotion commune à la Vierge Marie. Célébré au pied de la grotte de Massabielle, ce pèlerinage est l’une des plus grandes manifestations spirituelles de France. Chaque année, début octobre, plus de 15 000 fidèles marchent sur les pas de Bernadette Soubirous pour cinq jours de prière, de célébration et de fraternité. Il y a plus de 30 ans, face à l’afflux croissant de pèlerins, les dominicains ont fait appel à des lycéens issus de l’enseignement catholique pour accompagner les pèlerins malades ou âgés. Ainsi, chaque année, plus de 2 500 jeunes venus de toute la France se rassemblent pour servir et prier. Parmi eux, 200 font partie du réseau lasallien, et depuis plus de dix ans, les élèves de l’établissement Saint-Joseph La Salle de Toulouse, fidèles à l’esprit lasallien de service et de solidarité, participent activement à ce pèlerinage. Le Rosaire offre aux jeunes de multiples opportunités de service et de fraternité, incarnant pleinement les valeurs qui unissent les lasalliens et l’esprit du Rosaire : foi, fraternité et service. Un engagement au service des autres Les jeunes volontaires sont répartis sur différents services, chacun offrant une occasion unique de vivre le don de soi et de tisser des liens profonds avec les pèlerins. Parmi ces services, le « voiturage hôtel » permet d’accompagner les pèlerins âgés ou autonomes, créant ainsi des rencontres intergénérationnelles riches en échanges et en partage. D’autres se consacrent à la Tente des jeunes, un lieu dynamique où ils servent des repas et vendent des crêpes, tout en participant à des enseignements spirituels à travers les Topo flashs, courtes conférences sur des thèmes d’actualité. Le service des commissaires, quant à lui, assure le bon déroulement des célébrations et des processions, où certains jeunes ont l’honneur de porter les bannières des mystères du Rosaire. Ils prennent ainsi une part active au cœur des moments liturgiques. Enfin, le service Saint Louis Martin, le plus petit et le plus intense, offre aux jeunes l’opportunité d’accompagner des pèlerins souffrant de maladies neurodégénératives. Ces jeunes, avec une dévotion et une compassion remarquables, accompagnent ces malades tout au long du pèlerinage, dans une atmosphère empreinte de solidarité et de chaleur humaine, presque comme une famille. Foi et service, un chemin de transformation Si certains jeunes s’engagent initialement dans ce pèlerinage par simple désir de servir, beaucoup finissent par être touchés par la profondeur spirituelle de l’expérience vécue à Lourdes. Le Rosaire n’est pas seulement un moment de service, c’est aussi un chemin de foi. Dans ce cadre unique, où l’on se met au service des plus fragiles, la fraternité et la solidarité sont vécues au quotidien, renforçant le lien entre les jeunes et les pèlerins, mais aussi avec Dieu. Ainsi, le pèlerinage du Rosaire est bien plus qu’un simple événement. Il incarne l’essence même des valeurs chrétiennes : un engagement sincère envers les autres, une fraternité authentique et un service généreux. Lourdes devient, pendant ces quelques jours, un lieu où la foi se vit à travers des gestes concrets, où le service se transforme en mission et où la fraternité fait de chacun un membre d’une grande famille unie dans la prière. Aurélie De Sousa et Bastien Hugue Parole de Romane, élève de terminale : « Il est difficile de trouver les mots justes pour parler de ce pèlerinage tant ce qui s’y vit est intense et unique. En partant au Rosaire, nous sommes comme plongés dans une bulle hors du temps qui nous coupe de toutes nos préoccupations quotidiennes. Cela est d’autant plus vrai dans le service Saint Louis Martin, du fait du temps que nous, les jeunes, passons en compagnie des pèlerins. Nous sommes en effet présents dans le service durant quasiment toute la journée, ce qui permet de créer rapidement des liens très forts et de vivre des moments exceptionnels. Pour ma part, un moment m’a particulièrement marquée. Le vendredi après-midi, après le chemin de croix, nous nous sommes rendus tous ensemble (les pèlerins malades, leurs accompagnants, les hospitalières et les médecins) dans la prairie, près de la Tente des jeunes, pour prendre un goûter. Puis avant de dire au revoir aux premières hospitalières qui rentraient chez elles, nous avons mis un peu de musique pour danser avec nos pèlerins. De nombreux jeunes nous ont rejoints et nous avons tous dansé ensemble. Ce fut un moment de partage, de tendresse et de bonheur exceptionnel qui restera pour moi un souvenir marquant tant cette scène m’a touchée. Elle est une image qui symbolise à merveille l’esprit de partage et d’union qui règne au Rosaire. Crédit photo : Bastien Hugue
Mets du spi(rituel) dans ta vie !
L’ambition du réseau Campus La Salle est de permettre à chaque étudiant de développer son humanité, sa singularité, sa vocation propre au service du bien commun. Parce que son bonheur en dépend. Ainsi, la formation doit développer la globalité de l’être dans ses aptitudes intellectuelles, physiques, relationnelles et émotionnelles, mais aussi spirituelles. Car il est essentiel de développer le bon esprit, ouvert et sans préjugé. Celui qui influence positivement notre lecture du monde, nous conduit à nous sentir responsable les uns les autres, nous ouvre à notre vocation. Le bon esprit influence notre façon d’être, il développe notre capacité à aimer… C’est le chemin du bonheur et de l’accomplissement. En tant qu’école catholique, nous croyons que le Christ nous y conduit et il est de notre responsabilité de le faire découvrir, dans le respect des consciences de chacun. Le rassemblement Campus, qui s’est déroulé du 8 au 10 novembre à Beauvais, est l’aboutissement d’un projet de près de deux ans pour mettre en dynamique les établissements, les aider à discerner sur leurs pratiques puis à expérimenter avec les étudiants afin de mettre en place leur propre plan d’action. 100 étudiants, 35 accompagnateurs et 15 invités se sont retrouvés pour échanger sur des sujets de sens (le respect de l’environnement, le service, la passion de sa formation, la foi), mais aussi vivre des expériences relationnelles uniques à travers des activités ludico-sportives et, chacun à sa mesure, des temps d’intériorité et de prière… la convivialité et la détente n’étant pas en reste. À l’issue de ces deux jours, le désir exprimé par les participants de voir l’élan se prolonger dans leur propre campus donne le sentiment qu’un cap a été franchi. Le bon esprit était bien là et il est appelé à perdurer… Serait-ce donc cela que l’on appelle l’Esprit Saint ? Jean Chapuis
« Qu’est-ce qu’une école catholique aujourd’hui ? »
L’Université Lasallienne d’Automne est un temps fort biannuel dans le calendrier lasallien.
Deux ans de succès pour la première école vétérinaire privée de France
Inaugurée le 16 février 2024 par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, l’école vétérinaire d’UniLaSalle Rouen marque un tournant dans l’enseignement vétérinaire en France. Première du genre au sein d’un établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général, elle répond à un besoin crucial de formation dans un contexte de pénurie de professionnels. Cette nouvelle école crée des synergies avec les formations d’ingénieur agronome existantes sur le campus de Rouen et renforce ainsi l’expertise interdisciplinaire dans les sciences du vivant et de l’environnement. Un premier bilan positif Deux ans après son ouverture, le bilan de l’école vétérinaire du réseau La Salle est plus que prometteur. L’école attire de nombreux candidats provenant de toute la France et même au-delà : plus de 1 000 lycéens se sont positionnés via Parcoursup pour cette formation post-bac. La vie étudiante s’est rapidement développée avec la création de nouvelles associations à l’initiative des élèves vétérinaires. « L’idée qu’il y avait encore tout à construire avec cette école ne me faisait pas peur, souligne Lou, étudiante en deuxième année. Je suis très fière de faire partie de la promo 001 ! » La formation d’UniLaSalle Rouen adopte une approche novatrice : « One Health, One Planet ». Caroline Boulocher, directrice du Collège vétérinaire, explique : « Notre formation se caractérise par sa forte exposition professionnelle et l’enseignement de la médecine vétérinaire pratique. Nous préparons les vétérinaires de demain à relever les défis complexes de santé globale. » Une vision qui se traduit par une forte exposition professionnelle dès la première année, une nouvelle approche de la formation clinique avec un système semi-distribué et une ouverture à l’international. « Ce qui me plaît, c’est l’expérience de matières théoriques et l’exercice du terrain dès la première année. On entre dans le vif du sujet, s’enthousiasme Raphaël, lui aussi en deuxième année. Le travail personnel est important, mais il y a beaucoup d’entraide. » UniLaSalle mise aussi sur des méthodes pédagogiques alternatives telles que l’utilisation de la table d’anatomage ou le horse painting. Cette méthode consiste à peindre sur un cheval son squelette, ses groupes musculaires ou nerveux ; elle facilite la compréhension et l’apprentissage de l’anatomie de l’équidé en mouvement (lors de sauts d’obstacles notamment). Pas de doute, la formation dispensée à l’école vétérinaire de Rouen a de quoi séduire et motiver les futurs vétérinaires ! Lison Mauchant Crédit photo : Communication UniLaSalle RouenLégende photo : La table d’anatomage est un écran interactif qui permet de visualiser en 3D le corps d’un animal, ici un chien, à travers plusieurs couches. On peut ainsi sélectionner l’animal et la zone à étudier, puis afficher les différents systèmes (squelettiques, nerveux etc.).
Faites de la place aux femmes !
Face à une Marie Curie reconnue dans le monde entier pour ses travaux sur la radioactivité et ses deux prix Nobel, combien de femmes scientifiques ou artistes restent encore aujourd’hui invisibles ? Assurément trop. Fort de ce constat, des élèves de 2de de l’ensemble scolaire Aux Lazaristes La Salle se sont lancés dans un projet de recherche salutaire sur ces femmes effacées des livres d’histoire. Dans les années 80, l’historienne des sciences Margaret Rossiter théorise l’effet Matilda : elle constate que les femmes scientifiques bénéficient moins, voire pas du tout, des retombées de leurs travaux et ce au profit de leurs collègues masculins. Nombreuses sont celles qui sont évincées des remises de prix, comme la chimiste Alice Ball (1892-1916) qui a développé un traitement contre la lèpre ou Nettie Stevens (1861-1912), la généticienne qui a découvert le chromosome Y et son rôle dans la détermination du sexe. Beaucoup n’ont pas obtenu la reconnaissance qui leur revenait de droit, une reconnaissance que des hommes se sont appropriée. La minimisation, voire le déni de la contribution de ces chercheuses au profit de leurs pairs masculins, n’est pas un phénomène nouveau : c’est l’effet Matilda. Coralie Ulysse, professeure agrégée en SVT de l’ensemble scolaire Aux Lazaristes La Salle à Lyon, a mené en équipe un projet sur cette invisibilisation des femmes scientifiques et artistes, projet qui porte naturellement le nom de Matilda. Un intense travail de recherche sur des chercheuses Tout commence lors d’une sortie pédagogique organisée au musée des Beaux-Arts en octobre 2023. Quel choc pour les jeunes de constater la faible mise en valeur d’œuvres féminines ! De leur étonnement et de cette injustice criante naît le projet. Les lycéens de 2de décident de donner un éclairage fort à ces femmes qui ont fait l’Histoire et ont offert à la société de nombreuses avancées dont nous bénéficions aujourd’hui dans les domaines de l’astronomie, de la médecine, de la physique ou encore de la biologie. C’est à partir d’une sélection de 30 scientifiques et artistes des deux derniers siècles que les élèves choisissent de se pencher sur 12 femmes invisibilisées en explorant, à l’aide d’outils collaboratifs, les chantiers sur lesquels elles ont œuvré tout au long de leur vie. Trouver une information, en évaluer la qualité, croiser les sources : autant de compétences travaillées lors des recherches pour redonner justice à ces héroïnes oubliées. À partir de leurs fines explorations, les lycéens ont réalisé des portraits, biographies et podcasts qui ont permis à leurs pairs de connaître l’histoire de ces grandes figures de la science. Grâce à ce projet interdisciplinaire, mené tambour battant par Sophie Brochard (documentaliste), Guénaëlle Harie (professeure de physique), Samir Amzil (professeur d’arts plastiques) et Coralie Ulysse, trois laboratoires ont été baptisés des noms de trois femmes jusque-là éclipsées. L’équipe espère que le projet Matilda sera reconduit, pour que justice et reconnaissance soient rendues à toutes ces femmes invisibilisées. Lionel Fauthoux Crédit photo : Communication Aux Lazaristes La SalleLégende photo : Alice Ball, Augusta Savage et Nettie Stevens auront-elles une place dans les livres d’histoire grâce au projet Matilda ?
École Oscar Romero : l’intention de départ n’était pas de créer une école
Comprendre de l’intérieur ce que vivaient les jeunes de banlieue, pour devenir leurs compagnons au plus près de leurs besoins éducatifs : c’est le point de départ de l’école Oscar Romero.
#1LaSalle
L’institut des Frères des écoles chrétiennes présente sa nouvelle campagne 1 La Salle, une initiative audacieuse menée par le Bureau de solidarité et développement, à la demande du frère Armin Luistro, supérieur général, et soutenue par La Salle Foundation et le Bureau de l’information et de la communication.
Forum sur l’accueil de jeunes migrants
À l’initiative de Philippe Delon, chargé de mission Odes (Œuvres et dispositifs éducatifs et solidaires), s’est tenu début avril le forum sur l’accueil des jeunes migrants à la Maison de La Salle. Une première qui a permis de faire le point sur les initiatives déjà existantes dans le réseau La Salle et de partager les joies et les peines de ces expériences uniques.
Canal : du renouveau chez les alumni
Le réseau des anciens lasalliens, baptisé Canal (Comité d’animation national alumni La Salle), prend un nouvel élan depuis le début de l’année. Et ce n’est pas pour déplaire aux premiers adhérents qui ont la ferme intention de se démener pour activer leurs réseaux et ainsi accroître la communauté de plusieurs milliers d’alumni potentiels. Toute personne passée par une école lasallienne est invitée à rejoindre cette fédération : les anciens salariés, enseignants, personnels Ogec (organisme de gestion de l’enseignement catholique), parents d’élèves, personnels administratifs, acteurs de la tutelle et bien sûr les élèves. La stratégie et ses enjeux avant tout ! Le 6 avril dernier, une trentaine de personnes sont venues de tout l’Hexagone à la Maison de La Salle à Paris. L’invitation, lancée par Aymeric Dezobry, président des Alumni La Salle France, Jean Chapuis de la Fondation de La Salle et le frère Claude Reinhardt, a réuni des anciens âgés de 24 à plus de 70 ans qui ont travaillé sur le développement et les priorités de Canal. Agir pour accompagner les jeunes, se saisir de tous les leviers afin d’articuler les anciens des établissements et le réseau national, œuvrer à la préparation d’événements et enfin communiquer en interne et en externe : voilà la feuille de route définie ce jour-là. « Rien de mieux que des ateliers configurés en “world café” pour planifier les tâches ! », a lancé le vice-président de Canal, Olivier Collet. C’est donc dans cette configuration en petits groupes que les participants ont couché sur le papier les plans d’action pour l’année à venir. Alors, si vous êtes un ancien et que cette actualité résonne en vous, n’hésitez pas à nous rejoindre en vous inscrivant sur www.lasallefrance.fr/alumni/
L’eau au cœur d’un chantier humanitaire
Du 10 au 23 octobre 2023, 12 élèves de bac pro du lycée professionnel La Salle Sainte-Anne de La Motte-Servolex ont quitté la Savoie pour l’Atlas marocain. Objectif : amener l’eau courante aux habitants d’Agdim, un village perché à 1710 mètres d’altitude. Agdim. Ce village isolé au sud de Marrakech compte 220 habitants qui, chaque jour, vont chercher l’eau au puits. Une corvée confiée aux femmes et aux jeunes filles qui se déscolarisent parfois pour la remplir. En partenariat avec l’association eauSoleil Rhône-Alpes fondée il y a 22 ans par des professeurs de lycée professionnel passionnés et aventuriers, un groupe de 12 lycéens de l’établissement La Salle Sainte-Anne et trois accompagnateurs ont installé dans le village une station de pompage solaire. Un travail mené à l’automne 2023 par des élèves, garçons et filles, des filières métiers de la sécurité et ICCER (installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables), en collaboration avec les habitants d’Agdim. Concrètement, ils ont installé une pompe immergée dans un forage de 80 mètres de profondeur et alimentée en courant électrique par des panneaux solaires photovoltaïques. Cette pompe amène l’eau à un réservoir de 15 m3 situé sur les hauteurs. Un réseau de distribution parcourt ensuite le village pour alimenter en eau chaque maison. Sur le chantier, les jeunes ont ainsi valorisé les compétences développées durant leur formation : plomberie, électricité, planification du chantier, travail en équipe, mise en service du système, contrôle de conformité… Photo-souvenir devant le local technique qui contient la pompe et le forage. Fixés sur le toit, les panneaux solaires installés par les élèves alimentent la pompe en électricité. Sortir de sa zone de confort et rencontrer l’autre Mais « le technique n’est finalement que le support pour une riche aventure humaine », observe le professeur de thermique qui a accompagné le groupe. L’accueil réservé par les villageois a été très chaleureux. Leur gentillesse, leur sourire et leur enthousiasme ont fait oublier des conditions de vie un peu spartiates pour des Français. Immergés dans un monde et un mode de vie radicalement différents du leur, les jeunes ont vécu une aventure humaine très forte, où, même si les échanges étaient compliqués à cause de la barrière de la langue, le plaisir de la découverte mutuelle était au rendez-vous. « Nous avions un challenge important qui a motivé tout le groupe, explique Myron, élève en filière ICCER. C’est pour moi une expérience positive et très riche. Je suis fier d’avoir participé à ce projet qui m’a permis de développer ma tolérance et mon ouverture d’esprit grâce à la rencontre avec des gens si différents. » Les villageois ont quant à eux tous témoigné leur reconnaissance auprès des jeunes pour cette belle réalisation qui leur apporte un confort indéniable et libère du temps pour les femmes d’Agdim. Vincent Mora Les élèves assemblent les accessoires qui constituent la ligne qui envoie l’eau du forage jusqu’au réservoir. Les lycéens déroulent le tuyau PE qui, une fois enterré, véhiculera l’eau depuis le réservoir jusqu’aux habitations du village. Crédit photo : Association eauSoleil