La lente évolution du nombre de filles dans les filières scientifiques est un problème de société dans lequel les établissements scolaires peuvent avoir un rôle à jouer. Nombre d’écoles lasalliennes sont conscientes de l’enjeu et mettent en place des stratégies pour arriver à un équilibre.
La réforme du Bac, facteur aggravant?
En deux ans, en effet, la proportion de filles dans les filières scientifiques s’est effondrée. En cause : la réforme du Bac de l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Les données chiffrées du rapport du Collectif Maths&Sciences paru en octobre 2022 parlent d’elles-mêmes : entre 2019 et 2021, le nombre de filles à profil scientifique suivant six heures de maths ou plus par semaine a baissé de 61 % (contre -37 % chez les garçons). La désaffection est nette : « La rupture est aussi brutale qu’inédite. Même si on considère tous les élèves à profil scientifique, la part des filles recule de 20 ans en deux ans de réforme, avec seulement 44,7 % de filles en 2021 », indique le rapport. Pour Ladji (nom ?), il est encore trop tôt pour pouvoir tirer des conclusions définitives. En effet, peut-être faudra-t-il encore plusieurs années pour savoir si la tendance 2019-2021 se confirme ou s’il s’agit d’une anomalie statistique qui n’aurait aucun lien avec la réforme Blanquer.
. Certains signes cependant ne trompent pas : au vu de ces premiers résultats, le gouvernement rétropédale. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a annoncé en novembre 2022 le retour des mathématiques obligatoires pour les élèves des lycées dès 2023 pour contenir l’hémorragie de filles : « L’avenir de l’excellence française en mathématiques se trouve largement du côté des filles. Notre objectif est la parité filles-garçons », a précisé le ministre.
Encore trop peu de rôles modèles
Les initiatives lasalliennes
En deux ans, en effet, la proportion de filles dans les filières scientifiques s’est effondrée. En cause : la réforme du Bac de l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer. Les données chiffrées du rapport du Collectif Maths&Sciences paru en octobre 2022 parlent d’elles-mêmes : entre 2019 et 2021, le nombre de filles à profil scientifique suivant six heures de maths ou plus par semaine a baissé de 61 % (contre -37 % chez les garçons). La désaffection est nette : « La rupture est aussi brutale qu’inédite. Même si on considère tous les élèves à profil scientifique, la part des filles recule de 20 ans en deux ans de réforme, avec seulement 44,7 % de filles en 2021 », indique le rapport. Pour Ladji (nom ?), il est encore trop tôt pour pouvoir tirer des conclusions définitives. En effet, peut-être faudra-t-il encore plusieurs années pour savoir si la tendance 2019-2021 se confirme ou s’il s’agit d’une anomalie statistique qui n’aurait aucun lien avec la réforme Blanquer.
. Certains signes cependant ne trompent pas : au vu de ces premiers résultats, le gouvernement rétropédale. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a annoncé en novembre 2022 le retour des mathématiques obligatoires pour les élèves des lycées dès 2023 pour contenir l’hémorragie de filles : « L’avenir de l’excellence française en mathématiques se trouve largement du côté des filles. Notre objectif est la parité filles-garçons », a précisé le ministre.