Vendredi 29 septembre 2017 : « Vous verrez les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme » (Jn 1, 47-51)
Évangile du jour : « Vous verrez les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme » (Jn 1, 47-51)
Vendredi 25ème semaine du temps ordinaire – Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël, Archanges
En ce temps-là, lorsque Jésus vit Nathanaël venir à lui, il déclara à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Suggestion :
Quand tu étais sous le figuier…
Je crois ce récit suffisamment riche pour parler à tous de notre vocation, c’est-à-dire du sens de la vie chrétienne. Peut-être parce qu’elle est fascinante, cette vocation, avec, planté en son centre, ce figuier mystérieux qui nous couvre de son ombre protectrice et nous chatouille de son parfum sucré. Ce figuier incompréhensible, cette vocation si incompréhensible, car vue de l’extérieur, une vocation authentique est toujours incompréhensible. C’est presque un critère de discernement.
Sans doute, pour comprendre la vocation de Nathanaël, faudra-t-il essayer de le faire de l’intérieur, en passant par notre vocation à nous. La mienne bien sûr, puisque c’est moi qui vous écris : il faudra bien que je vous parle un peu de moi ; mais cela n’aura d’intérêt que si je parviens par là à vous parler de votre vocation, sans vous connaître. A en parler et, si je le puis, à vous encourager à ne jamais renoncer à rechercher la paix, à poursuivre la joie. A vous faire sentir, peut-être, que ces mots qui ont traîné partout ne sont pas de simples lieux communs de sacristie, mais des réalités substantielles, nourrissantes, qu’il ne faudrait cesser de désirer.
En écrivant les lignes qui suivent, une méditation baroque et sans doute un peu décousue, je n’ai donc fait que la moitié du travail, la plus facile. L’autre moitié reste à faire. Vous avez de la chance, c’est la plus belle.
Adrien Candiard, Quand tu étais sous le figuier…, Cerf, Paris, 2017, p. 17-18
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Évangile du jour
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)
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