Mercredi 9 novembre : « Il parlait du sanctuaire de son corps » (Jn 2, 13-22)
Évangile du jour : « Il parlait du sanctuaire de son corps » (Jn 2, 13-22)
Mercredi 32ème semaine du temps Ordinaire – Dédicace de la Basilique du Latran
(http://www.aelf.org/office-messe)
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Suggestion :
Le lieu de l’Esprit saint est l’Eglise
Le lieu de l’Esprit saint est l’Eglise. C’est-à-dire l’Eglise comme ce à quoi nous avons foi. Ce n’est donc pas ce qu’on peut en connaître du point de vue du sociologue ou de l’historien, ou de tout autre regard extérieur. Non que cela soit nié ou écarté. Le constat de l’état de fait de ce qu’on nomme Eglise est essentiel ; et même c’est la foi qui inspirera sur elle le regard le plus critique et sans concession. […]
Si l’essence de l’Eglise est la relation de l’humanité dans la situation où elle est, alors l’Eglise, dans ce qu’elle est en fait, reçoit un impact critique implacable, dépassant tout ce que les incrédules peuvent lui opposer. Car (si l’on peut dire), l’Eglise manque à l’Eglise. Elle est et elle n’est pas ce qui la constitue essentiellement. Elle baigne dans cette contradiction. la foi ne peut être, par la foi à l’Eglise, qu’une foi critique envers ce que sont les chrétiens, jusque dans ce qu’ils estiment le meilleur ou le plus saint : dans la doctrine, les mœurs, la liturgie, l’ascèse et la mystique. […] C’est le sentiment de l’écart entre ce que nous sommes par en bas et ce qui nous habite et anime d’en haut. […] Une critique de la foi est légitime, mais la foi elle-même est une foi critique, d’abord tournée contre les croyants eux-mêmes et leur foi.
Maurice Bellet, Si je dis Credo, Paris, Bayard, 2012 p.110
Liens utiles :
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Évangile du jour
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)
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