Mercredi 8 mai 2019 : « Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 6, 35-40)
Évangile du jour : « Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle » (Jn 6, 35-40)
Mercredi 3ème semaine du temps pascal
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
Suggestion :
Qui nous fera voir le bonheur ?
« Qui nous fera voir le bonheur[1] ? » écrivait un vieux croyant longtemps avant Jésus… « la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul Dieu[2] ! » répond Jésus. La voilà, la vraie vie. Le voici le bonheur. C’est pour cela qu’il est venu. La nouveauté du christianisme, c’est que désormais, Dieu se laisse connaître dans l’homme. On ne prendra jamais assez au sérieux le fameux « Dieu s’est fait homme. » En allant jusqu’au bout de l’amour, le Christ nous révèle qu’une nouvelle surface de rencontre de Dieu s’ouvre dans le champ de la fraternité. C’est en expérimentant toutes les dimensions de notre humanité et de la fraternité que nous pourrons rejoindre celui qui s’est fait homme. […] Le Dieu que nous suivons lorsque nous contemplons l’itinérance de Jésus est un Dieu qui désire aimer et être actif en nous. Il se révèle à nous par ce qu’il nous fait faire, par ce qu’il nous fait vivre. A « la vie éternelle, c’est de te connaître », il faut ajouter ces autres paroles de l’Ecriture : « nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères[3]. » « Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour en nous atteint la perfection[4]. » Il y a de la vie par là.
Raphaël Buyse, La cendre avant le feu, Paris, Mediaspaul, 2018, p.38-40
Liens utiles :
[1] Psaume 4, 7
[2] Evangile selon saint Jean 17, 3
[3] Première lettre de Jean 3, 14
[4] Première lettre de Jean 4, 19
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