Mercredi 4 octobre 2017 : « Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57-62)
Évangile du jour : « Je te suivrai partout où tu iras » (Lc 9, 57-62)
Mercredi 26ème semaine du temps ordinaire – S. François d’Assise
En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
Suggestion :
Suivre le Christ…
Dans le premier dialogue (comme dans le troisième) est évoquée une scène assez classique dans le judaïsme. Ayant choisi le maître auprès duquel il veut étudier, un homme quitte les siens pour un certain temps et va habiter dans la demeure du maître. Dans sa réponse à l’homme, Jésus montre qu’il diffère des autres maîtres. Sa vie à lui est faite d’instabilité et d’itinérance. Rejeté, pourchassé parfois, il n’a pas plus tôt trouvé d’endroit où reposer la tête qu’il lui faut déguerpir. L’annonce de la Bonne Nouvelle fera de chacun de ses disciples un homme sans feu ni lieu, sans cité permanente ici-bas, car il est en marche vers celle de l’avenir. Cette manière de décrire la condition du chrétien sur terre était sans doute familière aux premiers disciples et à la catéchèse primitive. […]
On ne peut prétendre suivre le Christ sans renoncer à tout, sans faire table rase notamment du passé : « regarder en arrière » empêche de venir vraiment au Christ et de devenir son compagnon. […] En conclusion, comment ne pas remarquer que c’est dans le quotidien de la vie que Dieu fait entendre son appel ? Le premier homme s’adresse à Jésus « en chemin » ; le deuxième vient de perdre son père ; le troisième a le cœur rempli de son « chez soi »…
Dieu aime saisir l’homme dans le quotidien le plus banal de sa vie.
Michel Wackenheim, « Qui sont ma mère et mes frères », Cerf, Paris, 2013, p.107-111
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