Mercredi 14 décembres 2016 : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu » (Lc 7, 18b-23)
Évangile du jour : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu » (Lc 7, 18b-23)
Mercredi 3ème semaine de l’Avent – S. Jean de la Croix, prêtre, docteur de l’Église
(http://www.aelf.org/office-messe)
En ce temps-là, Jean le Baptiste appela deux de ses disciples et les envoya demander au Seigneur : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Arrivés près de Jésus, ils lui dirent : « Jean le Baptiste nous a envoyés te demander : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
À cette heure-là, Jésus guérit beaucoup de gens de leurs maladies, de leurs infirmités et des esprits mauvais dont ils étaient affligés, et à beaucoup d’aveugles, il accorda de voir. Puis il répondit aux envoyés : « Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! »
Suggestion :
La joie, plus encore que les miracles…
Qu’est-il arrivé à Jean le Baptiste ? Quelles idées, quelles tentations ont-elles pu lui traverser l’esprit pour qu’il envoie ses disciples demander à Jésus : «Es-tu celui qui doit venir ?» Le ministère de Jean cependant était tendu vers l’avènement messianique tout proche et il n’avait pas hésité à reconnaître Jésus, sur les bords du Jourdain. Et voilà qu’il semble douter. Lui qui voyait la cognée prête à «abattre tout arbre qui ne produit pas de bon fruit» (Luc 3,9), est-il déconcerté par ce Christ ami des pécheurs et des publicains ? Connaît-il cette nuit de l’âme, plus rude que celle du cachot, qui lui fait craindre d’avoir mal discerné la voix de Dieu ? Accomplissant jusqu’au bout sa vocation de précurseur, voilà qu’il semble précéder Jésus jusqu’en son agonie.
Mais Jésus ne veut lui répondre que par des signes. Comme s’il ne voulait rien dire de lui-même, mais donner à voir seulement l’accomplissement des signes indiqués par les prophètes : «Alors le boiteux bondira comme un cerf et la langue du muet criera de joie» (Isaïe 35,6). La joie, plus encore que les miracles, manifeste la présence du Royaume de Dieu déjà établi au milieu de nous. Et c’est pourquoi Jésus conclut par une béatitude : «Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi !» Nous n’avons sans doute pas à assumer une vocation aussi mystérieuse que celle de Jean, de la lumière de la révélation à l’abîme de la désespérance. Mais nous avons à vive cette béatitude à la suite du Christ, Messie déconcertant qui prend sur lui la faiblesse de l’enfant et la honte du supplicié. Heureux sommes-nous qui suivons, dans la confiance, les détours imprévus de sa grâce !
Les méditations d’une moniale
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Évangile du jour
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)
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