Mardi 9 mai 2017 : « Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)
Évangile du jour : « Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)
Mardi 4ème semaine du temps pascal
« Le Père et moi, nous sommes UN » (Jn 10, 22-30)
On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver. Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon. Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas- tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage. Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »
Suggestion :
La seule réalité
Les chrétiens ont deux convictions, et peut-être seulement deux. Ils croient à Dieu comme source et comme sens de l’univers. Et ils croient à un homme nommé Jésus en qui leur Dieu s’est incarné et qui enseigne conjointement l’amour de Dieu et l’amour des hommes. Puisque Dieu a choisi, dans sa puissance et sa gloire, de prendre visage humain, un peu de la dignité divine est descendue sur ses créatures. Dieu se confond avec l’homme. L’homme se rapproche de Dieu. Le christianisme est une théologie, mais il est aussi un humanisme. […]
Confondu, dans notre misère, à la fois avec ce que nous appelons le tout et avec ce que nous appelons le rien, Dieu est un mystère lumineux qui prend sur lui tous les mystères et toutes les souffrances des hommes pour les changer en espérance. Qu’il existe, comme on dit, ou qu’il n’existe pas, loin au-dessus – et pourtant tout proche – de chacun d’entre nous et d’un univers en sursis où ne règne rien d’autre, au loin, qu’une mort qui finira bien par détruire tout ce qui aura existé, Dieu, absent et présent, est notre unique espérance. Et, en vérité, dans la beauté, dans la joie, dans la justice, dans l’amour, la seule réalité.
Jean d’Ormesson, Guide des égarés, nrf Gallimard – Editions Héloïse d’Ormesson, 2016, p.114-118
Liens utiles :
Découvrez le projet éducatif lasallien à travers des ouvrages spécialisés
ou en vous abonnant au magazine La Salle Liens
Évangile du jour
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)
Découvrez le projet éducatif lasallien à travers des ouvrages spécialisés
ou en vous abonnant au magazine La Salle Liens