Mardi 8 novembre : « Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir » (Lc 17, 7-10)
Évangile du jour : « Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir » (Lc 17, 7-10)
Mardi 32ème semaine du temps Ordinaire
(http://www.aelf.org/office-messe)
En ce temps-là, Jésus disait : « Lequel d’entre vous, quand son serviteur aura labouré ou gardé les bêtes, lui dira à son retour des champs : “Viens vite prendre place à table” ? Ne lui dira-t-il pas plutôt : “Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et boive. Ensuite tu mangeras et boiras à ton tour” ? Va-t-il être reconnaissant envers ce serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir” »
Suggestion :
Un cœur humble
Jésus raconte ici à ses apôtres une petite parabole, ayant pour thème l’humilité. […] L’humilité est une vertu clé dans la vie spirituelle. Avec plus d’humilité, beaucoup de graves péchés auraient pu être évités. Le péché de Satan fut un péché d’orgueil, un refus de se soumettre à Dieu. Le péché d’Adam et Eve fut aussi un péché d’orgueil : le serpent leur avait promis : « vous serez comme des dieux ». […] En prétendant être indépendant de Dieu, ne pas avoir besoin de lui, ne pas devoir suivre ses commandements, l’homme ne peut créer que de la discorde, de la division, des jalousies. En ignorant Dieu, l’homme perd sa véritable dignité. Tout devient alors possible. L’homme devient un instrument, un objet, au service des ambitions d’autres hommes. La véritable humanité ne peut pas se construire sans Dieu. Ce ne serait qu’une horrible caricature. C’est seulement en trouvant sa vraie place auprès de Dieu que l’homme peut se réaliser pleinement.
Jésus nous a fait connaître Dieu comme un Père. Cette parabole peut nous sembler bien dure pour un Père qui aime ses enfants. Mais c’est en fait le contraire. L’amour que Dieu nous porte est inconditionnel. Qu’en serait-il si l’amour de Dieu dépendait de notre bon travail, de nos résultats, comme la prime d’un vendeur dépend de son chiffre d’affaire ? Que nous le méritions ou pas, Dieu nous aime. Les enfants n’ont rien fait pour mériter l’amour de leurs parents, qui pourtant les aiment. En réalité, dans cette parabole, nous pouvons aussi voir la miséricorde et l’amour inconditionnel de Dieu pour nous. Ne soyons donc pas choqué en lisant ces lignes, mais touché, par tout l’amour que nous recevons de Dieu.
Site www.catholique.org – méditations
Liens utiles :
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http://www.prionseneglise.fr/Les-textes-du-jour/Evangile
https://viechretienne.catholique.org/meditation/38598-le-serviteur-qui-n-a-fait-que-son-devoir
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