Mardi 4 juin 2018 : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mc 12, 13-17)
Évangile du jour :« Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mc 12, 13-17)
Mardi 9ème semaine du Temps ordinaire S. Boniface, évêque et martyr Mémoire
En ce temps-là, on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler, et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons-nous payer, oui ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils. Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.
Suggestion :
Celui qui accueille Jésus comme son roi…
Le coup était excellemment préparé. Le but était clair : ils avaient, est-il dit un peu plus haut, tenu conseil contre lui, en vue de le perdre. La question était piégée : Faut-il, oui ou non, payer l’impôt à César ? Lors du procès devant Pilate, l’un des faux témoins reprendra l’idée : Cet homme met le trouble dans notre nation, empêchant de payer l’impôt à César. Pas d’échappatoire possible : refuser l’impôt, c’est la révolte ouverte contre l’empereur. Le payer, c’est se compromettre en se déclarant, aux yeux des Juifs, collaborateur de l’occupant. Avec déférence, la ruse dit ici la vérité, mais afin de la pervertir en un mal : Maître, nous le savons, tu es toujours vrai… Or Jésus ne cède pas devant la flatterie ; il sait, lui, ce qu’il y a dans l’homme et qu’il est venu non pour chercher sa propre gloire, mais la gloire de celui qui l’a envoyé ; celle qui se reflète, comme en un miroir, dans le cœur de l’homme, créé à son image. C’est pour cela qu’il est venu : afin de rendre à l’humanité l’éclat de cette image divine ternie par le péché, bien plus, afin de donner à tout homme de reproduire l’image du Fils qu’il est lui-même, oui, afin que tous les hommes soient transformés en cette même image. C’est donc d’une appartenance radicalement nouvelle qu’il s’agit : Vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu. En affirmant devant Pilate n’avoir de roi que César, les grands prêtres se désavoueront eux-mêmes. Celui qui accueille Jésus comme son Roi et son Seigneur, son Dieu et son Tout, le laissera imprimer au plus profond de lui-même son image de Fils ; il deviendra enfant de Dieu et, tout au long de sa vie, lui rendra grâce.
Les Méditations d’une moniale, portail internet des fraternités de Jérusalem
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