Mardi 21 mai 2019 : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27-31a)
Évangile du jour : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27-31a)
Mardi 5ème semaine du temps pascal – S. Christophe Magallanès, prêtre, et ses compagnons, martyrs Mémoire facultative
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé. »
Suggestion :
Le Christ est notre paix
La première de ces grandes caractéristiques [de la sainteté], c’est d’être centré, solidement axé sur Dieu qui aime et qui soutient. Grâce à cette force intérieure, il est possible d’endurer, de supporter les contrariétés, les vicissitudes de la vie, et aussi les agressions de la part des autres, leurs infidélités et leurs défauts : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous[1] ? » Voilà la source de la paix qui s’exprime dans les attitudes d’un saint. Grâce à cette force intérieure, le témoignage de sainteté, dans notre monde pressé, changeant et agressif, est fait de patience et de constance dans le bien. C’est la fidélité de l’amour, car celui qui s’appuie sur Dieu peut également être fidèle aux frères ; il ne les abandonne pas dans les moments difficiles, il ne se laisse pas mener par l’anxiété et reste aux côtés des autres même lorsque cela ne lui donne pas de satisfactions immédiates. […] Cette attitude suppose un cœur pacifié par le Christ, libéré de cette agressivité qui jaillit d’un ego démesuré. […] En définitive, le Christ « est notre paix[2] », il vient « guider nos pas dans le chemin de la paix[3] ». Il a communiqué à sainte Faustine Kowalska : « L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers ma miséricorde divine[4] ». Ne tombons donc pas dans la tentation de chercher l’assurance intérieure dans le succès, dans les plaisirs vides, dans la possession, dans la domination des autres ou dans l’image sociale : « Je vous laisse la paix ; c’est ma paix que je vous donne ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne[5] ».
Pape François, Gaudete et exsultate, exhortation apostolique sur l’appel à la sainteté, Rome, 2018, n°112-121
Liens utiles :
[1] Rm 8, 31
[2] Ep 2, 14
[3] Lc 1, 79
[4] Petit Journal : la miséricorde divine dans mon âme, n. 300 (Paris 20106, p. 148).
[5] Jn 14, 27
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