Mardi 18 octobre : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux » (Lc 10, 1-9)

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En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »

Suggestion :

Les ouvriers de la moisson

L’envoyé de Dieu va au-devant des autres, pauvre de biens mais aussi d’idées toutes faites, de projets, d’objectifs à atteindre. Témoin d’une paix venue d’ailleurs, le voilà prêt à partager un repas, une parole de réconfort avec ceux qui lui ouvrent leurs portes et leurs cœurs. Et si cet ouvrier qui manque à la moisson c’était vous et moi, institués témoins par la grâce du baptême ?

Sœur Bénédicte de la Croix, Les ouvriers pour la moisson, Prions en Eglise n°358, Bayard, 2016, p. 121

Ouvre mes lèvres

Ouvre mes lèvres Seigneur ; elles chanteront ton amour et ta miséricorde. Ouvre mes yeux : ils discerneront ta présence en ceux que je rencontre. Ouvre mes oreilles ; même dans le silence elles entendront ta Parole. Éclaire mon intelligence ; elle s’émerveillera de ta sagesse et de la beauté de chacun de tes préceptes. Touche mon cœur ; il se tournera vers toi et sera sensible à la souffrance de ceux qui m’entourent. Mets en moi ta paix et ta joie ; j’en serai le témoin. Donne-moi de vivre dans la sérénité et la concorde, dans la recherche du bien et du vrai. J’annoncerai ainsi la venue de ton Royaume.

Père Jean-Yves  Garneau, prier en tout temps, mediaspaul, Montréal, 2008, p.62

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« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)