Mardi 17 octobre 2017 : « Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.» (Lc 11, 37-41)
Évangile du jour : « Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.» (Lc 11, 37-41)
Mardi 28ème semaine du temps ordinaire – S. Ignace d’Antioche, évêque et martyr Mémoire
En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »
Suggestion :
L’aumône et le dialogue inter religieux
La première image qui nous vient à l’esprit, quand nous entendons parler de dialogue interreligieux, est probablement celle d’un groupe de savants réunis autour d’une table en train de discuter des points de doctrine. Mais cette seule image pourrait nous donner une vision déformée de ce qu’est le dialogue interreligieux. Remplaçons cette image par une autre, par exemple celle d’un homme musulman poussant le fauteuil roulant d’une femme chrétienne. Voici l’image d’un dialogue de vie.
Quelle que soit notre religion, nous vivons sur la même terre et nous avons les mêmes besoins fondamentaux. […] L’appel à prendre soin des veuves et des orphelins, à donner l’aumône, et à se souvenir des pauvres dans le pays est très fréquent dans la Bible hébraïque et joue un grand rôle dans les enseignements de Jésus (Luc 11, 41 ; Matthieu 19, 21). L’accent mis sur la compassion envers les autres, particulièrement fort dans l’Islam, le judaïsme et le christianisme, détient une place d’honneur dans le bouddhisme et est aussi présent dans l’hindouisme. Il est donc possible de rester fidèle à sa religion et de servir à côté de membres d’autres religions ceux qui sont dans le besoin. On ne cherche pas à savoir si les autres ont « raison » ou « tort » dans la foi, parce qu’ils ont « raison » d’agir comme ils le font. […]Pour qu’il y ait dialogue, la participation de chacun doit se faire sur la base de sa propre foi. Chacun doit comprendre qu’en s’engageant ainsi, il met en pratique le cœur de la foi qu’il confesse. Sa foi s’en trouve renforcée, et cela, non aux dépends de la foi des autres, mais avec elle.
Frère Johannes (de Taizé), Le dialogue interreligieux, « les cahiers de Taizé #4, Presses de Taizé, Taizé, 2008, p.5-7
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