Mardi 11 octobre : « Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.» (Lc 11, 37-41)

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En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. »

Suggestion :

La loi pour juger l’autre, ou la loi pour en vivre ?

Souvent je me dis qu’être chrétien, et vouloir vivre en chrétien, c’est connaître le Christ, aller à sa rencontre dans les Écritures et essayer de l’imiter. Aussi, en lisant ce texte, j’ai tendance à me placer instantanément comme un observateur de cette scène, voire même, à me mettre à la place du Christ, pensant me faire plus proche de lui de cette manière. Et si j’étais le pharisien de cette péricope ? Peut-être est-ce moi qui ai oublié que « rien de ce qui rentre dans l’homme ne peut le rendre impur » (Marc, 7, 15a). Alors, pensant imiter le Christ, je me surprends à juger qui de mes collègues, de mes relations ressemble au pharisien de ce passage d’Evangile, et à distribuer en mon for intérieur, des bons points et des mauvais points aux uns et autres, « mon Dieu, si Jésus était là, il aurait tôt fait de les remettre en place ». N’écoutant que mon envie de rendre justice, je me surprends même à partager charitablement mes avis et mes jugements. Et… Jésus est là ! Et il me redit « ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur » (Marc, 7, 15b). Il me le dit de manière imperceptible, si bien que je peux ne pas l’entendre, et préférer me poser en défenseur de ce que je crois être la bonne conduite… pour les autres. Me voilà renvoyé dans mes buts, dans mon for intérieur : « L’amour de Dieu et de son prochain est à la fois la source et le sommet de la Loi de l’Ancien Testament et du Nouveau. Vivre ces deux grands commandements purifie nos cœurs – l’intérieur de la coupe. Aussi, quand le Christ demande de faire l’aumône, il dit aux Pharisiens d’aimer leurs prochains. Alors, leurs cœurs seront purs. » Je peux alors relire cette parabole, en me mettant à la place du pharisien cette fois-ci, et en me laissant interpeller par Jésus.

Inspiré des méditations du site viechrétienne.catholique.org

Liens utiles :

http://www.aelf.org/office-messe

http://www.prionseneglise.fr/Les-textes-du-jour/Evangile

https://viechretienne.catholique.org/meditation/32443-les-lois-qui-attachent-ou-qui-liberent

fiche au format pdf : 161011

« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle » (Jn 6, 22-29)