« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra »
« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra »
Lundi 4 juillet 2016
L’Évangile du jour
Lundi 14ème semaine du temps Ordinaire – Ste Elisabeth du Portugal
« Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra » (Mt 9, 18-26)
(http://www.aelf.org/office-messe)
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.
Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.
Suggestion :
Nous faire « aller bien »
[…] Dans note tradition chrétienne, on touche pourtant, avec les infirmières, une réalité très au cœur de l’Évangile lui-même : « prendre soin de son frère » n’est pas une obligation morale qui ne s’adresserait qu’à notre intellect. Jésus accomplit de nombreuses guérisons, et nous laisse le bon Samaritain comme belle figure inspiratrice. Mais l’Évangile nous dit que les disciples eux-mêmes « imposeront les mains aux infirmes et que ceux-ci iront bien (Mc 16, 18). J’ai longtemps pensé que ce charisme n’était pas pour moi. Or Marc a l’air d’en faire le signe attestant la présence de tout disciple. En fait, Marc ne parle pas de « guérir » mais simplement d’aider nos frères à « aller bien », de les soulager. Soigner le genou écorché (et surtout la grosse crise de larmes qui l’accompagne), aider un élève à suivre un traitement, rendre jeunes et adultes attentifs à l’état de santé de tel ou tel, encourager un adolescent à accepter son corps qui évolue, tout cela participe de cette vocation essentielle : « aller bien » comme les êtres incarnés que nous sommes. Profitons bien de cet été pour prendre soin de nos corps : la noble mission des infirmières ne nous oblige pas à profiter de leurs services dès la rentrée…
Frère Joël PALUD, « Nous faire “aller bien” », La Salle Liens International, n°96, juin 2016, p. 3
Liens utiles :
http://www.aelf.org/office-messe
http://www.prionseneglise.fr/Les-textes-du-jour/Evangile
Découvrez le projet éducatif lasallien à travers des ouvrages spécialisés
ou en vous abonnant au magazine La Salle Liens