Lundi 26 novembre 2018 : « Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie » (Lc 21, 1-4)
Évangile du jour : « Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie » (Lc 21, 1-4)
Lundi 34ème semaine du temps ordinaire
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Suggestion :
« toute sa vie »
Jésus est dans le Temple, dans la période qui va introduire les événements qui le mèneront à son arrestation, sa passion, sa résurrection. Les pharisiens et les scribes le harcèlent sans relâche pour lui tendre un piège qui leur permettrait de le dénoncer et le faire condamner. Mais Jésus les confond toujours et ils finissent par ne plus oser l’interroger. C’est un moment de répit pour Jésus qui lève alors les yeux et regarde la procession de ceux qui déposent de l’argent en offrande dans le tronc du trésor : il y a des riches, en groupe, qui viennent se faire admirer en mettant ostensiblement de grosses sommes. Ils n’en sont ni appauvris ni gênés, car c’est de leur surplus qu’ils prennent, et il leur reste donc encore du surplus ! Mais une pauvre veuve, isolée et discrète, presque une ombre, dépose avec dévotion et foi deux insignifiantes piécettes, « tout ce qu’elle avait pour vivre », autrement dit « toute sa vie », remise dans la confiance à ce Dieu qu’elle vient servir et honorer. Jésus ne peut se contenir : il reconnaît dans le geste de cette pauvre femme celui qu’il va lui-même poser quelques jours plus tard quand il va s’abandonner entre les mains du Père et livrer sa vie pour sauver la nôtre. Et nous ? que donnons-nous ? ce qui a du prix pour nous ou ce qui ne nous coûte rien ? Peut-être se souvenir qu’aimer, c’est tout donner, et que l’amour ne sait pas compter…
Une sœur du Carmel de Frileuse, La Croix, 24/11/2017
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