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25 mars 2018
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Actualités Évangile du jour

Lundi 26 mars 2018 : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! » (Jn 12, 1-11)

Évangile du jour : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! » (Jn 12, 1-11)

Lundi Saint

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.

 

Suggestion :

Un geste fou

 

Regardons cette femme. On ne sait pas bien qui elle est : est-elle la sœur de Lazare ? Est-elle la même que celle qui, au petit matin de Pâques, viendra jusqu’au tombeau avec ses aromates ? Est-elle celle qu’on appellera Marie de Magdala ? On n’en sait rien : finalement, cela importe peu. Ce qui importe, c’est le geste qu’elle pose. Un geste fou. Un geste démesuré, peut-être outrancier.

Cette scène de l’Evangile est une scène infiniment charnelle : il faut l’imaginer, la regarder, et la laiser parler. Elle s’approche du corps de Jésus : elle verse le parfum, et elle l’essuie avec ses cheveux. Quelque chose en elle a parlé au cœur de son cœur. Quelque chose en elle lui laisse pressentir qu’il y a en ce prédicateur itinérant plus grand qu’un homme. Elle lit en lui, en son regard, en ses paroles, en sa manière qu’il a de rencontrer les gens, quelque chose d’un Messie, d’un roi. Elle fait alors, sans calculer, ce que l’on fait alors pour les rois de ce temps ; bienheureuse femme !

Il est étrange de penser que, quelque temps plus tard, Jésus refera pour d’autres le geste de Marie : on le verra, lui, le maître, le Roi, se lever de table, ceindre le tablier du serviteur, se mettre à genoux devant ses disciples étonnés, leur laver les pieds puis les essuyer avec vigueur. C’est comme un va-et-vient, comme un double mouvement qui parle du mouvement de l’Eglise. D’un côté une femme nommée Marie, qui représente l’humanité, reconnaît en Jésus le Messie attendu, le roi de gloire annoncé par les prophètes. Elle le célèbre et elle se met à son service. Et de l’autre, un homme nommé Jésus lave les pieds de ses amis pour qu’ils « aient part » à cette dignité que Marie de Béthanie a manifestée dans cet Evangile.

Nous mettre à genoux devant le Christ, le contempler et le servir. Et le laisser se mettre à genoux devant nous. Voilà l’histoire dans laquelle, tout au long de cette semaine, nous sommes invités à demeurer…

Raphaël Buyse, La cendre avant le feu, Mediaspaul, Paris, 2018, p.61-64

 

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