Lundi 16 octobre 2017 : « À cette génération, il ne sera donné que le signe de Jonas » (Lc 11, 29-32)
Évangile du jour : « À cette génération, il ne sera donné que le signe de Jonas » (Lc 11, 29-32)
Lundi 28ème semaine du temps ordinaire – Ste Edwige, religieuse, Mémoire facultative Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge, Mémoire facultative
En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
Suggestion :
Un signe… des preuves… ou la confiance ?
Qui demande des preuves n’a sans doute aucune envie de croire. Avouez-le : les plus grandes décisions de notre vie, nos amours et nos engagements, sont pris sans preuves. Mais attention ! Sans preuves, ce n’est pas sans raisons ! Par exemple, je n’ai pas de preuves pour croire en celle que j’aime, mais j’ai des raisons de la croire ! Je ne me livre pas à un risque absurde et aveugle ! Vous dites que les religions ne fournissent pas de preuves ? Mais si trop de croyants donnent des apparences de vies mesquines, combien de saints ont, avec foi et amour, soulevé les fatalités de la haine et de la misère ? La religion ne donne pas des preuves, mais des signes. Pour continuer sur la même comparaison avec la relation amoureuse, je ne peux pas demander à celle que j’aime des preuves de son amour, mais elle m’en donne des signes, des gestes et des mots qui font sens. Sa tendresse n’est pas non plus une preuve (elle peut être trompeuse !), mais elle est un signe. A moi de lui faire confiance ! La foi est de l’ordre de la confiance plus que de la croyance. La religion communique des signes, prières et rites, non des preuves. Laissons cela aux philosophes.
Jean-Noël Dumont, dans : Questions sans gêne sur Dieu et l’église, Editions de l’Emmanuel, Paris, 2014, p.10
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