Lundi 13 mai 2019 : « Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)
Évangile du jour : « Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)
Lundi 4ème semaine du temps pascal – Notre-Dame de Fatima (1917) Mémoire facultative
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »
Suggestion :
Être vraiment vivant
« Être un homme, c’est bien. Mais il y a encore mieux : être humain[1]. » « L’essentiel n’est pas de vivre, mais de bien vivre » affirmait Platon. De fait, être vraiment vivant, ce n’est pas seulement respirer, mais développer assez de perspicacité et de talent pour transformer le hasard en destin. Bien vivre, c’est-ce pas être bien dans la vie – autrement dit être à sa place, avec une juste manière d’exprimer ce que notre vie a d’unique ? Notre dignité est à ce prix : il nous faut développer tout ce qu’il y a de noble en nous, et œuvre pour que notre humanité s’exprime dans toute sa fleur et tout son esprit. A cet égard, l’altruisme est probablement le penchant qui mérite le plus d’égards : de cette qualité dépendent des mouvements aussi sensibles que la générosité, la compassion, la solidarité, l’empathie, l’élan fraternel, et bien sûr l’amour et l’amitié. Être humain, c’est se sentir relié à tout ce qui vit, à tout ce qui vibre : les hommes, la nature, le cosmos tout entier, et tous les évènements qui arrivent chaque jour et qui constituent autant d’occasions de solliciter nos capacités et nos qualités dans leur dynamique interne et leur puissance transformatrice.
François Garagnon, Les pensées revigorantes, volume 2, Epagny, Editions Monte-Cristo, 2009, p.307
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[1] Jules Romain
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