Lundi 12 novembre 2018 : « Si sept fois par jour ton frère revient à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras » (Lc 17, 1-6)
Évangile du jour : « Si sept fois par jour ton frère revient à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras » (Lc 17, 1-6)
Lundi 32ème semaine du temps ordinaire – S. Josaphat, évêque et martyr Mémoire
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. » Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »
Suggestion :
Pécheurs oui, corrompus, non.
Quand je lis ce passage, je vois toujours un portrait de Jésus. Nous l’avons entendu tant de fois : lui ne se lasse jamais de pardonner. Et il nous conseille de faire la même chose. Mais il y a une différence entre le pécheur et le corrompu. Le pêcheur se repent, mais il ne peut sortir de cela : il est faible. IL y a de la bonne volonté, mais il y a également de la faiblesse et le Seigneur pardonne. Là où il y a tromperie l’Esprit de Dieu est absent. Telle est la différence entre le pécheur et le corrompu. Celui qui mène une double vie est un corrompu. Celui qui pèche, en revanche, voudrait ne pas pécher, mais il est faible ou il se trouve dans une condition à laquelle il ne peut trouver de solution, mais il va voir le Seigneur et lui demande pardon. Celui-là, le Seigneur l’aime, l’accompagne, il est avec lui. Et nous, nous devons dire, nous tous qui sommes ici : « pécheurs oui, corrompus, non ». Les corrompus, Jésus ne les appelait pas pécheur. Il les appelait hypocrites. Que de mal font-ils à l’Eglise les chrétiens corrompus, les prêtres corrompus. Jésus pardonne toujours, il ne se lasse pas de pardonner. L’unique condition qu’il demande est que l’on ne veuille pas mener cette double vie. Demandons aujourd’hui au Seigneur d’échapper à toute tromperie, de nous reconnaître pécheurs. Pécheurs oui, corrompus non.
Pape François, homélie à Saint Marthe, 11 novembre 2013
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