La maison construite sur le roc et la maison construite sur le sable
La maison construite sur le roc et la maison construite sur le sable
Jeudi 23 juin 2016
L’Évangile du jour
Jeudi 12ème semaine du temps Ordinaire – S. Paulin de Nole, évêque S. Jean Fisher, évêque et S. Thomas More, martyrs
La maison construite sur le roc et la maison construite sur le sable (Mt 7, 21-29)
(http://www.aelf.org/office-messe)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
Suggestion :
Bâtir l’humanité sur des piliers de roc : l’éducation et l’intériorité
Aujourd’hui, une partie de la population ne réagit pas seulement à la violence par la violence. Elle l’utilise pour exprimer son indignation. Pourquoi ?
F.A.R. : Parce qu’elle ne sait pas réagir autrement ! Et qu’on ne l’a pas éduqué, y compris au sein du cercle familial, à réagir différemment, à développer ses forces intérieures. Son premier réflexe, dès lors, est une réaction animale, bestiale, associée à la bêtise, si je peux dire. On parle beaucoup d’humanité mais l’humanité, cela se forme, cela s’éduque ! Y compris dans le monde politique. Je suis parfois effaré de voir comment des personnes qui ont des responsabilités [quelles qu’elles soient] agissent avec une telle ignorance, en matière de relations humaines, une ignorance de la manière dont les conflits se créent et s’évitent. Je ne veux pas citer d’exemples parce que cela serait malhonnête de ma part, mais, hélas, de nombreuses personnes en responsabilité agissent d’une manière qui ne peut que provoquer de la violence. Si l’on veut se parler calmement, cela suppose une certaine éducation.
Comment chacun peut-il faire, à son échelle, pour canaliser cette violence afin d’éviter que celle-ci jaillisse sur les autres ?
F.A.R. : Ce qui est essentiel, c’est que chacun entre en contact avec sa propre humanité. Cela sous-entend alors de travailler à son intériorité, c’est-à-dire pour les chrétiens, d’accueillir Dieu en soi, ce qui est un vrai chemin pour ne pas être dominé par la violence bestiale.
Fr. Alain RICHARD (franciscain), propos recueillis par I. Demangeat, « La Croix », édition du 15 juin 2016
Liens utiles :
http://www.aelf.org/office-messe
http://www.prionseneglise.fr/Les-textes-du-jour/Evangile
http://www.la-croix.com/Religion/France/Cette-violence-est-le-fruit-de-dizaines-d-annees-de-negligence-de-nos-relations-humaines-2016-06-15-1200768843
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