Jeudi 9 mars 2017 : « Quiconque demande reçoit » (Mt 7, 7-12)
Évangile du jour : « Quiconque demande reçoit » (Mt 7, 7-12)
Jeudi – 1ère semaine de Carême – Ste Françoise Romaine
(http://www.aelf.org/office-messe)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? Ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. »
Suggestion :
Si la lecture cherche, la méditation trouve…
Comment faire alors pour que cette Parole devienne vraiment nôtre ? Dans un texte assez célèbre, Guigues II le Chartreux distingue quatre étapes : lecture, méditation, prière et contemplation. En s’appuyant sur le texte de Matthieu 7, 7 il précise : si la lecture cherche, la méditation trouve ; si la prière demande, la contemplation savoure. « La lecture, dit-il, porte en quelque sorte la nourriture solide à la bouche, la méditation la mâche et la broie, la prière en acquiert la saveur, et la contemplation est la douceur même qui réjouit et restaure. La lecture est dans l’écorce, la méditation dans la moelle, la prière dans la sollicitation du désir et la contemplation dans le bonheur de la douceur obtenue. » La Parole se présente comme un aliment. Elle doit être « mangée » lentement pour que nous en tirions toute la substance nourricière. On la « rumine » même longtemps, car c’est ainsi qu’elle devient assimilable, capable de nous pénétrer. Elle est donnée, en effet, pour faire corps avec nous et entrer dans notre sang en y répandant l’énergie et la chaleur qui lui sont propres. La comparaison avec la nourriture dit bien que l’assimilation de la Parole ne reste pas à un niveau intellectuel, mais se fait par l’être tout entier, corps et âme.
Avant d’aborder le premier des quatre degrés de Guigues II, il faut bien se rappeler que tout accueil
de la Parole suppose l’écoute comme disposition la plus fondamentale. Sachant de qui elle vient, je me livre à la Parole. Je ne peux même pas me contenter d’un silence extérieur. C’est dans l’être profond qu’il doit y avoir une réceptivité, un éveil, une mise à découvert.
Frère François, Le pain du silence c’est la parole, « les cahiers de Taizé » #8, Presses de Taizé, Taizé, 2008, p.17-18
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