Jeudi 25 octobre 2018 : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division » (Lc 12, 49-53)
Évangile du jour : « Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division » (Lc 12, 49-53)
Jeudi 29ème semaine du temps ordinaire
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Suggestion :
Se laisser embraser par les grands rêves
Les rêves sont importants. Ils maintiennent notre regard élargi, ils nous aident à embrasser l’horizon, à cultiver l’espérance dans chaque action quotidienne. Et les rêves des jeunes sont les plus importants de tous. Un jeune qui ne sait pas rêver est un jeune anesthésié ; il ne pourra pas comprendre la vie, la force de la vie. Les rêves te réveillent, ils te conduisent plus loin, ce sont les étoiles les plus lumineuses, celles qui indiquent un chemin différent pour l’humanité. Voilà, chers jeunes, vous avez dans le cœur ces étoiles brillantes qui sont vos rêves : ce sont votre responsabilité et votre trésor. Faites qu’ils soient aussi votre avenir ! Et cela est le travail que vous devez faire : transformer les rêves d’aujourd’hui dans la réalité de l’avenir, et pour cela, il faut du courage.
Certes, il faut faire grandir les rêves, il faut les purifier, les mettre à l’épreuve et ils doivent aussi être partagés. Mais vous êtes-vous jamais demandé d’où viennent vos rêves ? Mes rêves, d’où viennent-ils ? Est-ce qu’ils sont nés en regardant la télévision ? En écoutant un ami ? En rêvant les yeux ouverts ? Est-ce que ce sont de grands rêves ou de petits rêves, pauvres, qui se contentent du moins possible ? Les rêves du confort, les rêves du seul bien-être : « Non, non, cela va bien comme cela, je ne vais pas plus loin ». Mais ces rêves te feront mourir, dans la vie ! Ils feront que ta vie ne sera pas une grande chose ! Il est triste de voir les jeunes sur le divan, qui regardent leur vie défiler devant leurs yeux. Les jeunes — je l’ai dit en d’autres occasions — sans rêves, qui vont à la retraite à 20, 22 ans : mais comme ce n’est pas beau un jeune à la retraite ! En revanche, le jeune qui rêve de grandes choses ne va pas à la retraite tôt. Est-ce clair ? C’est ainsi que doivent être les jeunes.
Et la Bible dit que les grands rêves sont capables d’être féconds : les grands rêves sont ceux qui donnent la fécondité, qui sont capables de semer la paix, de semer la fraternité, de semer la joie.
Les grands rêves ont besoin de Dieu pour ne pas devenir des mirages ou un délire de toute-puissance. Tu peux rêver de grandes choses, mais si tu le fais seul, cela est dangereux, parce que tu peux tomber dans le délire de toute-puissance. Mais avec Dieu n’aie pas peur : va de l’avant. Rêve en grand.
Pape François, les jeunes, la foi et le discernement vocationnel, allocution du 23 août 2018, in prière des vocations, site www.lasallefrance.fr
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