Jeudi 19 janvier : « Les esprits impurs criaient : “Toi, tu es le Fils de Dieu !” Mais il leur défendait vivement de le faire connaître » (Mc 3, 7-12)
Évangile du jour : « Les esprits impurs criaient : “Toi, tu es le Fils de Dieu !” Mais il leur défendait vivement de le faire connaître » (Mc 3, 7-12)
Jeudi – 2ème semaine du temps ordinaire
(http://www.aelf.org/office-messe)
En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
Suggestion :
Lui préparer une barque…
Jésus a tellement pris la dernière place que nul ne pourra la lui ravir» (Frère Charles). Et pourtant, plus il se retire, plus sa renommée grandit ! Plusieurs paliers se succèdent : Jésus est d’abord présenté comme quittant la ville ; il se retire avec ses disciples vers le lac. Mais, parallèlement, «beaucoup de gens» affluent spontanément. De tout Israël, des pays voisins au paganisme encore vivace, une foule hétéroclite se précipite sur lui «pour le toucher». Une foule tellement avide que Jésus se retire encore en montant dans une barque. Ce sont alors les démons eux-mêmes qui, de façon paradoxale, vont lui rendre le suprême témoignage en se prosternant devant lui et en proclamant : «Tu es le Fils de Dieu !» Jésus leur impose le silence — une autre manière de se retirer —, car il ne reçoit sa gloire que du Père et son heure n’est pas encore venue.
Lorsque nous expérimentons l’absence de Dieu, il peut être bon de réfléchir aux motifs qui nous ont mis en route. Ferions-nous partie de cette foule avide et captatrice qui s’entend dire Noli me tangere, car on ne met pas la main sur Dieu ? Ou bien, si nous avons répondu à un appel explicite du Christ, Jésus n’est-il pas en train de nous révéler nos limites : «Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant» (Jn 13, 36). Mais en mettant humblement notre vie à sa disposition, nous lui préparons cette barque avec laquelle il va sur les flots pour dominer les forces obscures qui nous habitent et sur lesquelles nous n’avons aucune prise. Il fera de tout cela l’escabeau de ses pieds et nous invitera même un jour à venir nous asseoir à sa droite, nous donnant alors la grâce de marcher sur l’eau…
Méditations d’une moniale, site www.jerusalem.cef.fr/meditations
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