Jeudi 14 février 2019 : « Les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » (Mc 7, 24-30)
Évangile du jour : « Les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » (Mc 7, 24-30)
Jeudi, 5ème semaine du temps ordinaire – S. Cyrille, moine, et Saint Méthode, évêque Mémoire –
En ce temps-là, Jésus partit et se rendit dans le territoire de Tyr. Il était entré dans une maison, et il ne voulait pas qu’on le sache, mais il ne put rester inaperçu : une femme entendit aussitôt parler de lui ; elle avait une petite fille possédée par un esprit impur ; elle vint se jeter à ses pieds. Cette femme était païenne, syro-phénicienne de naissance, et elle lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. Il lui disait : « Laisse d’abord les enfants se rassasier, car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Mais elle lui répliqua : « Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Alors il lui dit : « À cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. » Elle rentra à la maison, et elle trouva l’enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d’elle.
Suggestion :
Étonnante de foi et d’humilité
Voici la rencontre de deux personnes que tout sépare. Cependant, le combat pour la vie va tous deux les transformer. Depuis la première multiplication des pains, Jésus a cherché à annoncer la Bonne Nouvelle sur l’autre rive païenne. Cependant, il reste convaincu que le salut est pour les enfants du peuple élu. Ainsi, sur le territoire de Tyr, Jésus pense traverser incognito cette contrée. Or voici qu’une femme païenne, une impure, « un petit chien » ose solliciter la guérison de sa fille. Quelle vérité de sa part ! Elle ne cherche en rien à cacher son identité. Elle ne fait pas partie d’Israël. Elle est en dessous de la table du festin. Mais la grâce de Dieu n’est-elle pas surabondante ? La vie de Dieu doit déborder de toute part et tomber de la table du banquet. Une seule miette de l’amour de Dieu n’est-elle pas suffisante pour créer et recréer toute chose ? Cette femme est étonnante de foi et d’humilité. Tout en restant à sa place, elle proclame sa foi. Ne serait-ce pas là un des dons de l’Esprit Saint ? Celui de la Crainte de Dieu ? Ainsi par sa foi non seulement sa fille est guérie, mais elle devient un enfant, comme le précise la fin du récit. Tout homme est appelé à devenir enfant de Dieu. Païen ou fils d’Israël, tous, nous aurons à accueillir le don de Dieu.
Une oblate de l’Assomption, La Croix, 07/02/2018
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