Foire aux questions ?
Foire aux question ?
Est-ce que prendre contact c'est s'engager ?
Non, bien sûr. Nous sommes des personnes libres. Prendre contact, c’est poser une question, chercher à s’informer, communiquer sur un sujet qui nous intéresse. Et si cette communication s’ouvre sur une réflexion plus approfondie concernant votre avenir, nous pourrons continuer, librement toujours, la conversation.
Quelle est la différence entre Prêtre et Frère ?
Ce sont deux vocations spécifiques et distinctes.
– Le Prêtre est ordonné par l’Évêque et en est le collaborateur direct. Il est pasteur d’une partie du peuple de Dieu, il transmet la vie de Dieu par les sacrements, annonce la Parole, anime et conduit le peuple qui lui est confié.
– Le Frère vit son baptême dans la consécration à Dieu, exprimée par des voeux, vécue en communauté, dans un service qui est aussi un métier : l’enseignement et plus largement, les métiers de l’éducation. Il s’efforce de développer la dimension fraternelle dans ses relations avec ses Frères en communauté, ses nombreux collègues laïques et les jeunes qu’il éduque.
Quelle est la place de la communauté dans votre Institut ?
Jean-Baptiste de La Salle a vite compris l’importance de la communauté. Il a lentement formé et structuré la communauté de ses premiers Frères. La communauté est le lieu de vie du frère. Les Frères dépassent leurs différences légitimes pour chercher Dieu ensemble et vivre l’Evangile. La communauté est “pour la mission”. Elle est orientée vers le service éducatif des pauvres assuré ensemble et dans l’association aux autres communautés lasalliennes.
A quoi renonce-t-on pour être Frère ?
On ne se définit pas par ce qu’on n’a pas ou ne vit pas !
Tout choix implique de renoncer à d’autres choix possibles.
En donnant toute sa vie par la consécration, le Frère se rend entièrement disponible à la mission qui lui est confiée, c’est l’obéissance. Il met tout le produit de son travail en commun avec ses frères et mène une vie simple et sobre, c’est la pauvreté. Il fait don de toute sa personne à Dieu en étant disponible pour aimer toute personne, sans en privilégier une seule ou avoir ses propres enfants, c’est la chasteté. Il s’associe aux autres Frères par voeu (le voeu d’association), et, au delà d’eux, à ses collègues dans l’éducation, pour tenir et animer des centres éducatifs divers et constituer un groupe stable de personnes qui continueront cette oeuvre d’éducation, c’est ce qu’exprime le voeu de stabilité.
Une congrégation vouée à l'éducation est-elle encore utile ? N'est-ce pas la mission de l'État ?
Certes, l’État assure que tous les enfants du pays soient instruits et éduqués, par le développement et le contrôle des programmes et la gestion des personnels.
Mais les intentions des fondateurs et fondatrices des écoles chrétiennes allaient bien au-delà. Les communautés religieuses en éducation, avec les nombreux laïcs partenaires, veulent aussi “dire Dieu”, par leur présence, par la communauté identifiable des chrétiens dans l’école, et par l’annonce de l’Evangile. Chez les lasalliens, c’est la dimension de fraternité qui doit être vécue et promue.
Reste-t-on Frère toute sa vie ?
Le Frère s’engage pour toujours par des voeux dits “perpétuels”. Cette étape est atteinte après un long discernement, plusieurs années de vie communautaire et une formation longue, spirituelle et professionnelle. Comme les autres chrétiens, le Frère est conscient de ses limites et de ses faiblesses, mais il dit “oui” au Seigneur qui, lui, est toujours fidèle.
Pourquoi les Frères ne portent plus d'habit religieux ?
C’est la qualité de la vie des Frères qui compte avant tout et rend leur engagement visible : vie spirituelle, zèle dans la mission éducative, vie communautaire, fraternité partagée.
Les Frères ont un habit officiel qui est plus ou moins porté selon les pays, les cultures et l’histoire de leur Eglise locale des soixante dernières années. En France, il n’est porté qu’en certaines circonstances par les Frères plus jeunes. Dans d’autres pays, on le porte régulièrement. Dans le contexte actuel de nos sociétés, les signes et le vêtement ont leur importance en particulier quand il convient que les Frères soient identifiés comme “groupe”, comme communauté de consacrés.
Pourquoi n'y a-t-il pas de Sœurs des Écoles Chrétiennes ?
Il existe deux congrégations de Sœurs lasalliennes :
– Les Sœurs Guadaloupaines de La Salle (Hermanas Guadalupanas La Salle), fondées au Mexique en 1946 et actuellement présentes en 10 pays,
– Les La Salle Sisters du Vietnam, de fondation plus récente et qui sont aussi implantées en Thaïlande et en Californie. Elles se réfèrent à Saint Jean-Baptiste de La Salle, partagent la spiritualité lasallienne et se consacrent à l’éducation. Il existe aussi des congrégations proches par la mission et les intentions des fondateurs ou fondatrices.
Dans une journée de travail, vous reste-t-il encore du temps pour prier?
La communauté doit se montrer attentive afin de permettre à chaque Frère de disposer d’un temps quotidien nécessaire pour la prière, de préférence communautaire. Eucharistie, offices du matin et du soir, oraison (ou méditation personnelle), lecture spirituelle structurent la journée autant qu’il est possible.
Comment peut-on découvrir la vie de Frère?
Plusieurs possibilités.
– Par la lecture de la brochure sur notre vocation.
– Par la lecture d’autres ouvrages lasalliens que l’on peut commander sur le site du district: www.lasallefrance.fr
– Par la découverte d’une communauté au cours de quelques jours de visite. Par la rencontre d’autres jeunes en recherche et qui s’intéressent à la vocation de Frère. Prendre contact avec le délégué aux vocations : vocationsfec@gmail.com
– Par le partage de la mission d’une communauté de Frère sur une année comme étudiant, Jeune Volontaire Lasallien
– En contactant le Frère délégué aux vocations qui pourra vous accompagner dans une démarche de discernement : vocationsfec@gmail.com
Y-at-il des mouvements lasalliens laïcs?
Depuis des décennies, des laïcs s’associent explicitement aux Frères et entre eux pour partager la mission. En France, cela se traduit par l’existence des équipes de la Fraternité Educative La Salle.
Existent aussi le mouvement de spiritualité appelé Signum Fidei, et des mouvements ou groupes de jeunes qui partagent la mission, comme les Jeunes Lasalliens ou les Volontaires Lasalliens.
(voir www.lasalle.org, le site international).
Des associations d’anciens élèves groupées au sein d’une Union mondiale: l’Union Mondiale des Anciens Elèves Lasalliens, UMAEL.