Un Chemin de vie !
DEVENIR FRERE, UN CHEMIN DE VIE
Le Concile Vatican II a remis en valeur la vocation baptismale en affirmant que la sainteté et la participation à la mission de l’Église concernent tous les chrétiens. Pour autant l’appel aux vocations sacerdotales et religieuses continue de retentir au sein du peuple chrétien.
Une vocation est un appel de Dieu. Elle est mystérieuse, parfois inexplicable, et ne peut se réduire à des schémas de marché.
Nous Frères, éducateurs, dans des activités au service des pauvres et des défavorisés pensons que notre vie communautaire, notre évangélisation dans un cadre éducatif et que notre vie spirituelle peuvent incarner l’appel de Dieu ressenti par des jeunes.
Aujourd’hui, des jeunes comme beaucoup de leurs semblables qui s’engagent dans des activités au service des pauvres et des défavorisés sont convaincus de la valeur de la mission des Frères.
« Les Frères sont heureux de promouvoir des vocations pour leur Institut ».
« Depuis saint Jean-Baptiste de La Salle, cet Institut est d’une très grande nécessité ». Les jeunes, les pauvres, le monde et l’Église ont besoin du ministère des Frères ». (Règle 141).
« Demandez à Dieu instamment qu’il lui plaise d’accroître votre Institut, et de le faire fructifier de jour en jour. » St Jean-Baptiste de La Salle.
- Témoignent de la présence de Dieu aux hommes, de la force libératrice de son Esprit et de la tendresse de son amour.
- Vivent en communautés d’une manière fraternelle et apostolique, la parole de l’Évangile : « Venez et voyez », en étant accueillantes à tous.
- Travaillent effectivement à sa rénovation, en répondant aux besoins les plus urgents du monde des jeunes à évangéliser ».
- des religieux non prêtres, qui ont choisi l’éducation pour ministère.
- des hommes de prière et d’oraison, attentif à la vie du monde et aux jeunes qu’ils rencontrent.
- des hommes vivant en communauté, communauté ouverte, accueillante. Ils invitent à la prière et à des moments de partage et de convivialité.
- des hommes qui invitent des jeunes à une expérience de vie communautaire, dans le cadre de séjour ou de volontariat par exemple, ici en France ou à l’étranger.
- des éducateurs qui aiment les jeunes, qui sont avec eux, à leur service, dans une attitude proche et fraternelle.
- des hommes qui tiennent des établissements scolaires où tout le monde est accueilli et respecté.
- des éducateurs qui privilégient les pauvres.
- des éducateurs qui se situent justement dans des œuvres et des centres éducatifs, où l’on a le plus besoin d’eux et où leur témoignage peut être visible et reconnu.
- des éducateurs et des enseignants de qualité, qui ont le sens des responsabilités.
- des éducateurs qui parlent ouvertement aux jeunes, qui acceptent de les aider à se construire, y compris affectivement, en leur proposant de progresser dans une certaine discipline de vie.
- des personnes disponibles pour la mission.
- des éducateurs de la foi, des catéchistes, mais surtout des accompagnateurs des jeunes dans leur foi, dans leur vie et aussi sur leur chemin vocationnel.
- des personnes qui accompagnent qui sont à l’écoute, des guides.
Frère : « être du monde sans appartenir au monde ».
Notre engagement doit être cohérent avec nos promesses de vivre notre consécration religieuse, associés dans la recherche de la volonté de Dieu comme hommes célibataires et pauvres.
La maison des Frères est un espace où des jeunes éloignés de la foi, en butte à des problèmes familiaux ou sociaux, à des ruptures affectives profondes, puissent trouver des réponses pour leur vie, y compris leur vie de foi. Nous ne sommes pas Frères solitairement, ce sont nos communautés qui, seules, peuvent dire au monde dans un langage clair et vrai la bonne nouvelle du Royaume qui est déjà dans ce monde.
Nous devons nous rappeler que c’est Dieu qui suscite les vocations. Passons donc de la peur à l’espérance.
Nous sommes Frères pour l’Institut, pour l’Église et pour le Monde. La conscience d’être
« Frères sans frontières » est à la racine de la décision d’un nombre croissant de Frères jeunes qui s’offrent pour vivre leur consécration dans les secteurs les plus fragiles de l’Institut.
« Qu’en serait-il du monde, s’il n’y avait les religieux ? Au-delà des estimations superficielles en fonction de l’utilité, la vie religieuse est importante précisément parce qu’elle est surabondance de gratuité et d’amour, et elle l’est d’autant plus que ce monde risque d’être étouffé par le tourbillon de l’éphémère. » (V.C. 105)
- Vivre avec Jésus
« Venez et voyez » (Jn. 1, 39)
« Il appela ceux qu’Il voulut… » (Mt. 3. 13).
« Abandonne tout » (Mt. 4, 20
« On ne peut pas servir Dieu et la richesse » (Mt. 6, 24) :